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CATASTROPHE DE TCHERNOBYL
LE GRAND MENSONGE

 



Vue de la centrale nucléaire

Le 26 avril 1986 : TCHERNOBYL

 Le 26 Avril 1986 à 1h 23mn 44s - heure locale - (soit le 25 Avril à 21h 23mn GMT), un des quatre réacteurs de la centrale de Tchernobyl (Ukraine) explosa et brûla, le couvercle du réacteur fut soufflé et le coeur s'enflamma en brûlant à des températures de l'ordre de 1 500 °C.

La catastrophe de Tchernobyl est due à la fusion d'un réacteur, l'accident le plus grave qui peut survenir dans une centrale nucléaire électrique. À la différence d'une arme nucléaire, un réacteur civil ne contient pas suffisamment de matière fissile pour atteindre la masse critique et risquer de provoquer une explosion nucléaire. En revanche, lorsque la chaleur produite par le réacteur n'est plus évacuée en quantité suffisante par le système de refroidissement, le combustible nucléaire se met à fondre, ce qui provoque la libération de grandes quantités de gaz radioactifs. C'est ce phénomène qui s'est produit à Tchernobyl sur le réacteur numéro 4.

L'accident s'est produit à cause d'une série d'erreurs commises par les techniciens de la centrale et d’une conception non sécurisée. Les opérateurs ont notamment violé des procédures garantissant la sécurité du réacteur et donc de la centrale.

 



Vue de la centrale nucléaire (Construction du sarcophage de béton armé)

De 1986 à 1989 : 600 000 t de béton et de plomb sont larguées par hélicoptères (14 000 t fin juin 1986). Un sarcophage (baptisé Oukughe) en béton et acier de 50 m est réalisé en novembre 1986. Des plongeurs sous-marins vident la piscine sous le réacteur, puis 400 mineurs creusent un tunnel de 160 à 6 m de profondeur pour permettre d'injecter du béton dans le vide ainsi créé.


Controverse française sur le nuage radioactif

À l’époque où le nuage radioactif de Tchernobyl survole l’Europe, il atteint notamment la France le 29 avril 1986, les systèmes de détection de la radioactivité encerclant la centrale de Cattenom près de la frontière luxembourgeoise donnent l’alerte, mais le gouvernement français estime qu’aucune mesure particulière de sécurité n’est à prendre.

Le SCPRI (Service Central de Protection contre les Rayonnements Ionisants), sous la direction du Professeur Pierre Pellerin et sous la tutelle du ministère de la Santé, annonce le 1er mai 1986 une élévation générale du niveau de radioactivité sur le territoire français. L’information est reprise par la presse, et notamment Libération le vendredi 2 mai 1986.

Les pouvoirs publics ont alors affirmé qu’il n’y avait aucune conséquence sur la santé en France. Selon le SCPRI, le taux de radioactivité relevé ne justifiait pas de mesures sanitaires spéciales, il n’a été formulé aucune recommandation concernant la population française. Le gouvernement français a suivi l’avis du SCPRI sans demander de contre-expertise ou consulter l’avis d’observateurs étrangers. Dans le même temps, d’autres pays d’Europe jugeaient du contraire et ont recommandé sur leur sol de prendre des mesures de protection.

Au 6 mai 1986, soit une semaine après le passage du nuage radioactif de Tchernobyl sur la France et le Bénélux, aucun ministre français du tout récent gouvernement Chirac nommé le 20 mars de cette année, ni le ministre de la santé Michèle Barzach, ni celui de l’agriculture François Guillaume ou de l’intérieur Charles Pasqua, ne s’étaient publiquement inquiétés de cette situation.

Le 6 mai, le ministre de l’agriculture annonce publiquement : Le territoire français, en raison de son éloignement, a été totalement épargné par les retombées de radionucléides consécutives à l’accident de Tchernobyl.

La présentatrice de télévision Brigitte Simonetta a annoncé dans un bulletin météorologique de la chaîne M6 que la France était protégée du nuage par l’anticyclone des Açores. Pour appuyer ses dires, elle a fait ajouter un signal « STOP » sur la carte de France au niveau des Alpes. Cependant il s’avère que l’anticyclone s’est déplacé pendant cette période.

Finalement, au bout de deux ans et sous la pression des opposants, des autorités civiles comme la CRIIRAD effectuent des prélèvement au sol . On découvre alors que des villes comme Mélon (04), Ghisonaccia-gare (20), Clervaux-Les-Lacs (39) ou Strasbourg (37), avaient présenté en mai 1986 (par interpolation des mesures relevées entre 1988 et 1992) des activités surfaciques de césium 137 dépassant 30 000 becquerels/m², plus de 200 fois supérieures à la normale. En 1992, quelques villes présentaient encore un taux supérieur à 3 000 Bq/m². Selon les autorités françaises en place au moment des faits, ce taux de césium 137 n’aurait jamais dépassé 5 400 Bq/m².

La polémique se poursuit, elle porte notamment sur les cancers de la thyroïde, principalement en Corse.Heureusement un homme alerte l'opinion publique. le Docteur Fauconnier, homme admirable, mène une étude indépendante malgré les obstacles qu'il rencontre, et constate une augmentation significative des cancers de la tyroïde.

En mars 2005, la polémique a été relancée par deux experts indépendants, le physicien nucléaire Paul Genty et Gilbert Mouthon, qui ont remis un rapport accréditant la thèse du mensonge d'État au juge d'instruction Marie-Odile Bertella-Geffroy. Ce rapport s'inscrit dans l'instruction judiciaire entamée en mars 2001, initiée par le dépôt de plainte contre X pour défaut de protection des populations contre les retombées radioactives de l'accident par l'Association française des malades de la thyroïde, 51 malades et la Commission de recherches et d'informations indépendantes sur la radio-activité (Criirad), ce qui représente au total près de 500 plaignants.

Cette nouvelle expertise est la première confirmation officielle d'une thèse défendue dès l'époque des faits par les écologistes et des scientifiques indépendants. Ils avaient souligné le décalage entre les déclarations se voulant rassurantes des autorités et les mesures d'urgences prises dans les autres pays voisins (en Allemagne par exemple, la consommation des produits frais avait été interdite), soulignant le fait que les autorités auraient notamment minimisé l'ampleur des mesures effectuées.

En effet, sur la base de documents saisis lors de perquisitions dans des ministères et organismes impliqués dans la prévention du risque nucléaire, ils ont constaté que les mesures de radioactivité effectuées à l'époque par les autorités françaises, EDF, la Cogema ou la gendarmerie étaient beaucoup plus élevées que celles diffusées à la presse et à l'opinion publique.

Sur la base du rapport ci-dessus, la CRIIRAD demande la mise en examen du Pr. Pierre Pellerin dans le cadre de l'instruction conduite par Mme le juge Marie-Odile Bertella-Geffroy. Selon la CRIIRAD, les faits établis sont en effet constitutifs du délit de « mise en danger délibérée et de diffusion de fausses nouvelles de nature à tromper les concitoyens sur les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl ». La CRIIRAD demande aussi l'audition de Messieurs Pierre Galle, Raymond Paulin et Jean Coursaget sur « les éléments erronés » contenus dans leur « Mise au point historique » sur Tchernobyl, article publié sous couvert de la prestigieuse Académie des Sciences. En effet, toutes les anomalies identifiées visent à dégager la responsabilité du SCPRI et à discréditer le travail scientifique des laboratoires qui ont mis en cause ses évaluations.

Le livre Contaminations radioactives : atlas France et Europe, publié par la CRIIRAD (Editions Yves Michel - 2002), fournit des cartes détaillées et informations sur la catastrophe de Tchernobyl et ses conséquences sanitaires. Il met notamment en évidence les carences et mensonges des services officiels français. Aucune des données communiquées dans cet ouvrage n'a été contestée à ce jour.


Sites :http://perso.wanadoo.fr/levante/ambiante/ambiante17/17_tchernobyl.htm
http://info.club-corsica.com/index.php?art=67eco002
http://www.sortirdunucleaire.org/septembre2001/afp030901.htm
http://corse.sante.gouv.fr/news_tch.htm
Des photos inédites sur Tchernobyl : A visiter absolument, le site d'Elena, en anglais http://www.kiddofspeed.com/ (cliquez sur beginning, puis sur "next" en bas de chaque page

 

 

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